vendredi 19 septembre 2008

Concert : Ayo. - Olympia(s) / Maison de la Radio / Solidays / Fête de l'Huma / Cabaret Sauvage / Casino de Paris / FNAC

Ayo., un nom qui signifie joie dans un dialecte nigérian et qui m'en a apporté beaucoup depuis que je connais cette merveilleuse artiste.

Sa musique est douce et rythmée, sa voix est splendide, sa personnalité est sincère et enthousiaste. J'avais été happé par son premier tube, "Down on my knees", et l'album m'avait rapidement convaincu. Puis il y eut la scène et là, je ne pus me détacher d'elle.

Comme vous le voyez dans le titre, je l'ai vu à de multiples reprises, 7 fois à ce jour ! Je n'ai jamais vu un artiste autant de fois mais il faut dire qu'elle a beaucoup tourné, surtout dans Paris. Je ne sais même plus dans quel ordre j'ai vu ces concerts mais on en fera un tour rapide si l'on peut.

En fait, la première fois que j'ai voulu la voir, c'était en septembre 2006, qques temps après avoir dévoré son album. Mais m'y étant pris trop tard, ses concerts dans la capitale étaient tous complets. Je me suis rattrapé en allant la voir, pour la première fois avec Sei, en décembre de cette même année.

Après une sympathique première partie de son ami Badié, on eut le droit à un show vraiment simple et très beau. On sentait beaucoup d'émotion pour elle que de jouer dans cette salle. En plus, elle était un peu malade, obligée de s'asseoir et pas très sûre d'elle-même pour chanter. Son père était dans la salle, pression supplémentaire. Je crois que dès ses premières notes, j'ai eu les larmes aux yeux, j'étais impressionné devant tant de beauté, physique et musicale. Le concert fut magique et elle décida même de descendre chanter dans le public, au milieu de la fosse, malheureusement, on était un peu trop loin pour l'approcher...

Au deuxième concert qui était je crois, à nouveau à l'Olympia, qques mois plus tard, même programme, elle redescendit dans le public mais cette fois, on était trop près de la scène avec mes deux acolytes, Floriane et Khadija ! D'oh ! Caramba, encore raté ! Mais le show fut super et en plus filmé pour un DVD qui sortit un peu plus tard. En première partie, il y eut une chanteuse américaine de type Norah Jones, mais dont je ne me souviens pas du tout le nom.

Entre temps, je l'avais peut-être aussi vu à la Maison de la Radio, je ne sais plus. Artiste France Inter, elle leur offrit ce concert privé ou presque. Etant en stage là-bas, j'ai pu en profiter pour y assister avec Antoine. C'était très particulier, dans un grand studio de radio mais tout près d'elle. Le comble, c'est que je l'avais croisé un peu avant à la cantine de Radio-France ! Mais je n'avais osé aller la déranger... Là encore, un très beau moment où elle joua beaucoup de sa facétie. En effet, le concert était diffusé en direct à la radio et elle s'imaginait les gens qui l'écoutaient en conduisant et qui n'avaient pas la chance d'être en face d'elle comme nous.

Qques mois après, ce fut l'été, et elle participa au grand festival Solidays, à l'hippodrome de Longchamp, en marge du Bois de Boulogne. Il pleuvait, elle ne joua qu'une heure (comme tous les concerts de ce genre de festival) mais elle nous apporta le soleil. A la fin du concert, la pluie s'estompa et les nuages firent place à un très bel arc-en-ciel... Il y a des signes qui ne trompent pas !

L'été passa et ce fut la Fête de l'Huma, à la Courneuve. Ayo. était là à nouveau, c'était il y a un an, pour son anniversaire qu'on ne manqua pas de lui souhaiter. Une heure de concert mais toujours que du bon !

Qques mois plus tard, le cycle de son premier album se referma après plus d'un an de promotion sur scène. Durant tous ces concerts, elle nous jouait en général toutes les chansons de l'album ainsi que parfois une ou deux reprises, puis un fameux "Girls and Boys" où elle faisait participer filles et garçons de la salle, en compétition avec son fabuleux groupe composé uniquement d'excellents musiciens masculins. Puis elle se mettait souvent à danser aussi, faisant s'envoler sa longue et mince silhouette.

Pour le concert du Cabaret Sauvage, en novembre 2007, ce fut tout autre chose. Très jolie petite salle, mi-cabaret, mi-cirque, située dans le Parc de la Villette, toujours à Paris. Elle nous raconta qu'elle préparait un nouvel album et qu'elle voulait nous le faire partager en exclusivité, enfin la plupart des morceaux n'étaient qu'à l'état de démos. Ce fut donc un concert placé sous le signe de l'improvisation, avec bien entendu, qques chansons déjà bien connues. Ce fut vraiment très particulier, rien à voir avec un show bien rôdé au millimètre.

Et là encore, je n'eus pas de chance puisqu'elle descendit dans le public, beaucoup plus longuement, chanté avec les gens, les enlaça, les embrassa... Et moi, accompagné de ce cher Max, pas forcément fan donc plus près du bar que de la fosse, je ne pus qu'assister, impuissant, à ce joli moment de douceur et de partage avec le public. Argh !

Puis Ayo. partit tenter sa chance aux Etats-Unis lors d'une tournée où elle put notamment rencontrer mon amie Daria, à Chicago.

Je n'avais plus vraiment de nouvelles et voilà qu'un deuxième album se profile enfin officiellement à l'horizon ! Afin de l'annoncer, un concert, au Casino de Paris (où j'avais déjà été voir KT Tunstall), c'était donc dimanche dernier. L'intitulé indiquait qu'il s'agissait d'un concert spécial pour fêter son anniversaire.

Accompagné de Mélissa cette fois (mais qui était déjà là à la Fête de l'Huma avec moi), on ne manqua pas de lui souhaiter avec le joyeux mais un peu timoré public. Ce fut encore un concert particulier. Elle débuta par deux nouveaux morceaux et remarqua l'incrédulité du public devant des nouvelles chansons que l'on a pas encore pu écouter puisque son album n'est pas encore sorti ! Elle se rattrapa donc en les mêlant à des chansons du premier album qui firent s'enchanter la foule, notamment "Down on my knees" qui restera SON tube éternel et dont personne ne se lasse, à sa grande surprise !

Elle était en forme Ayo., très souriante, rigolarde et bavarde, comme d'habitude. Son groupe a totalement changé, finis les Français, place aux Américains apparemment, mais tous très excellents également. Le pianiste Lucky Peterson fut l'invité de marque du concert, ainsi qu'un choeur de gospel le temps d'une ou deux chansons mais aussi de l'arrivée de la jolie pièce montée dorée faite de macarons pour célébrer son anniversaire (28 ans). Elle commença à en distribuer qques uns au public, mais j'étais trop loin... bouh... Puis comble de stupeur, elle invita une dizaine de jeunes fans à monter sur scène avec elle pour chanter et danser !!! Hugs et embrassades furent également de la partie et je restais là, mélancolique. Quoique je n'aurais vraiment pas osé monter sur scène. Certains n'avaient pas peur, notamment cet espèce de danseur de Tektonik qui dansa tout seul sur le côté de la scène ainsi que, de l'autre côté, une jeune fille un peu délurée et visiblement stone qui se crut seule au monde...

Bref, c'était un peu n'importe quoi ce concert mais il a pu au moins nous faire découvrir de manière mieux élaborée les futurs chansons de son second album qui s'annonçait très bon !

Et il l'est, dans la pleine lignée de son prédécesseur mais on en parlera le moment venu. Elle le présentait à la FNAC cette semaine, d'abord à celle de St Lazare puis à celle des Ternes. Ce fut organisé sous forme de show-case avec, dans l'ordre, mini-concert acoustique, entretien avec le public puis dédicace.

J'ai été aux deux, avec une personne différente à chaque fois, et ce fut, je crois, l'aboutissement de ce que j'avais tant attendu depuis tous ces concerts !

A St Lazare, elle nous offrit une courte set-list de qques titres assez enjoués de son nouvel album, mais également un petit medley du précédent. Elle était donc seule à la guitare et l'on a pu apprécier toute sa remarquable technique.

Lors de l'entretien avec le public, elle a répondu à diverses questions, notamment sur sa relation avec le chanteur Patrice. Et j'en ai profité pour me lancer à mon tour dans l'arène. J'ai pris le micro et je l'ai remercié pour tout qu'elle offrait à chacun avec sa musique. Puis je me suis présenté comme étant un ami de Daria, une Américaine rencontrée à HD et qui a elle-même rencontré Ayo. lors d'un concert de cette dernière à Chicago. La chance a fait que Ayo. s'en souvenait et s'est également rappelé que Daria lui avait parlé d'un French Boy qui lui avait fait découvrir sa musique. Ce fut donc un moment très personnel qui s'est créé entre Ayo. et moi. Puis je lui ai demandé pourquoi elle avait changé de groupe, tout simplement.

Après cela vint le temps de la dédicace et du bonheur qu'il offre à chacun de pouvoir discuter qques secondes avec l'artiste et accessoirement d'en obtenir un autographe. Quand ce fut mon tour, ce fut très court mais assez long pour qu'elle me resitue, qu'on en parle vite fait, qu'elle soit toute émue que j'ai dans l'idée d'appeler un jour ma fille Ayo (!) et surtout qu'elle m'autorise à lui faire la bise... Ah quel délicieux moment...

Cet évènement fut l'occasion pour moi de découvrir quelle humanité cache ce grand bout de jeune femme. Elle est d'une sensibilité exacerbée, quasiment en larmes dès que qqu'un la complimente ou lui offre un présent. C'était vraiment très impressionnant vu de près. Jusque là, j'avais remarqué son émotion lors des concerts lorsque le public l'applaudit chaudement, mais ici, une autre dimension s'est dévoilée, extrêmement touchante. Elle se place vraiment au niveau du public et se montre très proche et à l'écoute. Bien entendu, elle ne peut sans doute pas se donner entièrement à lui mais son succès phénoménal ne l'a pas empêché de rester simple et naturelle, comme sa musique, et ceci est remarquable.

Le deuxième show-case à la FNAC des Ternes fut évidemment très ressemblant sauf que le public était plus nombreux, la set-list différente, entièrement tirée de son nouvel album mais aussi plus triste. Un piano étant présent sur scène, elle en profita pour jouer l'un de ses morceaux sur celui-ci.

Les questions furent différentes bien heureusement aussi mais du même ordre. Quant à la dédicace, je fus à nouveau ravi de pouvoir lui redire qques mots et apprécier tout son charme ! ;-)

Je suis sorti de tout cela complètement émerveillé et cela a contribué à évacuer toutes mes frustrations nées de la proximité qu'elle avait donné à tous ces gens sauf moi lors de ses concerts précédents ! :-)

Prochain rendez-vous avec la belle métisse, ce sera pour janvier, à nouveau à l'Olympia...

vendredi 12 septembre 2008

Concert : Coldplay - Voix du Gaou / Marseille / Bercy

Comme pour Manu Chao, trois concerts en un pour cette note ! En effet, j'ai vécu cette semaine mon troisième concert de Coldplay et cela m'a forcément rappelé les deux précédents, autres grands moments.

Coldplay, c'est désormais l'un des plus grands groupes de pop/rock actuels, une grosse machine de guerre qui a réussi, contrairement à d'autres groupes ou artistes du même genre, à sortir du lot et à rallier sous leur bannière un public très large et international.

Leurs deux premiers albums sont excellents, le troisième a suscité débat et le nouveau, "Viva la vida and death to all his friends", objet de cette nouvelle tournée, semble avoir déjà conquis pas mal de monde. La bande à Chris Martin est désormais parfaitement sur les rails et en qques années, les choses ont bien évolué sur scène, je l'ai constaté pour vous ;-)

Mon premier concert de Coldplay, en 2005, fut déjà pour moi un grand évènement. Le groupe, qui venait de sortir "XY", avait conquis mon coeur, j'y allais avec mon meilleur ami, fan lui aussi, et dans un cadre idyllique : une petite île varoise, en face de Six-Fours, en plein été. C'était pour les "Voix du Gaou", un festival qui commence à faire mouche, recevant chaque année de grosses pointures de la musique internationale. On accède à l'île par un unique petit pont (ou par la mer pour les plus courageux) et pour atteindre la scène, on traverse un petit bois de pins méditerranéens... Les artistes, eux, arrivent et repartent par bateau, c'est plus pratique ! En chemin vers la scène, Julien et moi avions été interrogés par France Bleu Provence, nous mettant déjà bien dans l'ambiance.

En première partie, c'était Richard Ashcroft, ex-leader de The Verve, que Chris Martin a qualifié plus tard de meilleur chanteur au monde. C'était pas mal, pas non plus trop ma tasse de thé ni celle du public qui s'endormait doucement sous les pins alors que le jour baissait peu à peu... Heureusement, le chanteur a réveillé tout le monde en terminant sa partie par le fameux "A Bitter sweet symphony".

Puis vint Coldplay pour un show très sobre au niveau du décor et des lumières, festival oblige. J'avais un peu honte parce que j'entendais tout le monde chanter les paroles et je passais un peu à côté... Mais je profitais des qques merveilleuses chansons de Coldplay, sous la nuit étoilée. On eut le droit à tous les grands tubes et à la bonne humeur de Chris Martin qui dialogua beaucoup avec le public, fustigeant son "français de merde" et appelant les demoiselles à s'emparer du coeur de son batteur, encore célibataire. Très beau souvenir donc.

Deuxième concert, qques mois plus tard sous le dôme de Marseille, la plus grosse salle de la cité phocéenne. En fosse, très bien placé, je m'y étais rendu à nouveau avec Julien mais également Emilie, une amie fan, et une copine à elle. Moi qui me sent souvent l'âme d'un grand photographe rock, j'avais pris pas moins de deux appareils ! A Six-Fours, ça avait été parce que j'avais piqué le petit appareil de mon père, facilement cachable. Là, je n'avais que mon gros Kodak, incachable. Ainsi, je l'avais roulé dans mon pull, dans mon sac. Etant à peu près certain de me faire capter, j'avais embarqué également l'appareil de ma soeur, caché de manière sommaire dans ma chaussette ! Mon sac fut fouillé minutieusement et mon Kodak trouvé, évidemment. Bing, au vestiaire. Par contre, la vigile n'a rien vérifié d'autre sur moi-même donc je suis passé tranquillement, en boîtant, avec l'appareil de ma soeur. ça c'était pour l'anecdote.

En première partie, nous avons eu le droit à Goldfrapp, groupe glam-rock bien efficace avec une sculpturale blonde au micro et des musiciens déguisés de manière très... hmmm... particulière, mi-anges, mi-robins des bois ! C'était assez lourd sonorement parlant mais c'était plutôt bien passé. Côté public, j'avais noté une forte proportion de jeunes filles et de jeunes hommes homosexuels ! Je ne savais donc plus trop où me mettre ;-)

Puis vint Coldplay... Pour le décor, on était dans le clip de "Speed of Sound" avec des écrans géants en fond de scène, faisant apparaître des animations (issues des clips de certaines chansons) ou bien les têtes des membres du groupe. Il y avait aussi cette petite lampe que Chris Martin balance dans le clip de "Fix You" et il a réédité l'exploit (à Six-Fours aussi il me semble). C'était en tout cas assez simple mais très bien foutu.

Musicalement, c'était top bien entendu, avec une play-list quasiment similaire à celle des Voix du Gaou. Chris Martin était là aussi bien en forme, répétant les mêmes jokes concernant son français mais bon, on l'excusera. Il s'est également permis une virée dans le public le temps d'une chanson. Encore un excellent souvenir c'est certain et de très belles photos à la clé...

Ce concert de Bercy, je l'attendais donc avec une très grosse impatience. D'habitude, je n'arrive pas à réaliser avant que le show n'ait lieu mais cette fois, je savais que j'allais jubiler donc je ne tenais plus en place.

Malheureusement, j'ai un poil trop tardé dans l'achat de mes places et les sites marchands ne me laissaient prendre que des tickets en tribune, donc plus chers, et pas les mieux placés. Je me suis donc résigné à acheter ces places, dégoûté que, le lendemain, un ami puisse, sur les mêmes sites, se prendre des places en fosse (ce que je voulais au départ) !

Je me suis pointé là-bas avec ma dulcinée, excité par tous les très bons commentaires issus des concerts précédents de cette même tournée, et j'ai décidé de rentrer par la file "Fosse" sauf que celle-ci s'étalait sur des km... Il était un peu tard il faut dire. Alors on est allé à notre entrée, en tribune, et c'est allé plus vite. Une fois dans Bercy, on s'est mis à nos places pour voir et malgré mes suppliques pour descendre dans la fosse, mon accompagnatrice n'a point voulu... :-(

Je me suis donc résolu à rester assis sur mon siège, quasiment en face de la scène, mais loin, dans un coin de la salle. Autant dire que les protagonistes nous sont apparus tels de petites marionnettes gigotant au milieu des lumières...

Première partie avec Albert Hammond Jr, guitariste des Strokes, pour un rock lourd plutôt enfiévré mais qui sonnait assez brouillon. Y a eu qques morceaux sympas malgré tout.

Puis Coldplay débarqua enfin. Vu d'où j'étais, c'était tout de même assez frustrant, d'autant plus qu'il y avait deux avant-scènes et donc qu'une bonne partie de la fosse pouvait les voir de près. La mise en scène justement était assez grandiose, les moyens ont considérablement augmenté, ça se voyait. Ce fut un très grand show son et lumières, on en a prit pleins les yeux et les oreilles.

Chris Martin était en forme et son français est toujours "de merde". ;-) Le groupe a finalement joué pas mal de titres du nouvel album dont "Viva la vida" qui fut LE tube du concert avec des "oh oh oh oh oh" repris à tue-tête par tout le public. Mais ils n'oublièrent pas les anciens hits, parfois passés à la moulinette ("Talk", "God put a smile upon your face" chantés sur une mini-scène) ou alors n'apportant plus vraiment d'atmosphère spéciale ("Fix You" n'est plus qu'une chanson parmi les autres...).

Mon moment préféré fut sans doute cette version toute épurée de "The Hardest part", interprétée par un Chris Martin en solo sur un piano. Puis le groupe s'invita dans le public, en pleine tribune. C'était pratiquement à l'endroit où nous étions mais dans la tribune d'en face ! Vraiment pas de bol à nouveau... Ils étaient là, devant une porte d'entrée, à chanter notamment "The Scientist" et laissant même leur batteur nous interpréter un petit air country. Très joli moment donc.

"Yellow" conclut ce concert très bien rôdé. Au final, je regrette quand même beaucoup de n'avoir pu plonger au milieu de la fosse car pour un show comme tel, c'est vraiment là qu'il faut se trouver, partager ses émotions avec le monde entier. En gradin, on n'est que spectateur d'un grand spectacle mais on ne participe pas vraiment et les écrans géants ne sont qu'une maigre compensation...

Coldplay reste donc un très grand groupe de scène que je suis à nouveau impatient de revoir un jour !