Mon dernier concert des Rolling Stones au Maracanã de Rio me donne l'occasion d'évoquer les deux premiers auxquels j'ai assisté, les deux en France, là aussi dans des stades mythiques !
Le tout premier, c'était donc le Vélodrome de Marseille, en 2003, dans le cadre du Licks World Tour. Mon oncle nous avait payés les places en fosse. Parmi les éléments marquants, je me rappelle l'excellente première partie assurée par Stereophonics et le bonheur d'entendre des chansons des Beatles parmi la playlist d'attente jouée dans le stade.
Autrement, concert de très bonne facture et j'avais eu la bonne idée de me placer près de la petite scène installée au milieu de la fosse, là où le groupe joua notamment "Like a Rolling Stone". Ils étaient vraiment tout près, c'était chouette.
Même stratégie pour mon deuxième concert des Stones, cette fois au Stade de France en 2006, dans le cadre du Bigger Bang Tour. Comme il est compliqué d'arriver super tôt et d'être tout près de la scène principale dans la fosse, j'avais pris le parti de me mettre pas trop loin de la petite scène centrale.
Encore un excellent choix de première partie avec Razorlight. Et très bon concert avec notamment "Miss You" et "Start me up" sur la petite scène toute proche. Par contre, je me rappelle qu'un stadier avait repéré mon appareil photo et me faisait des signes pour arrêter de l'utiliser. Pas cool.
Et nous voilà ainsi la semaine dernière au Maracanã de Rio, première date brésilienne dans le cadre du América Latina Olé Tour. Bien que les places aient été écoulées en un rien de temps, j'ai eu un gros coup de chance, repérant des places à vendre sur un groupe Facebook à peine trois jours avant le concert. Cette fois, des places en tribune, mais plutôt bien placées, sur les côtés de la fosse qui disposait d'un "couloir" avancé emprunté par Mick Jagger et de temps en temps Keith Richard, Ron Wood et la choriste Sasha Allen pour un superbe duo sur "Gimme Shelter". Mais pas de petite scène centrale comme à Marseille et Paris donc pas de regret !
Cette fois, je n'ai pas pu assister aux deux premières parties prévues pour cause de retard et surtout d'énormes averses. Je ne connaissais pas le premier groupe, Doctor Pheabes, mais j'aurais bien voulu voir le second, Ultraje a rigor, une sorte de Téléphone brésilien. Tant pis.
Mais je suis arrivé juste après la pluie et à temps pour les Rolling Stones. Je craignais un peu les conséquences de l'orage, mais les problèmes techniques ont juste concerné l'un des deux écrans géants sur les côtés de la scène, à l'opposé de ma place, donc pas trop dérangeant.
Encore une fois, et c'est remarquable vu qu'ils vieillissent quand même, le concert était grandiose, avec là certainement le public le plus chaud des trois shows. Complètement déchaînés, les spectateurs de la fosse ont même envahi une rampe menant à ma tribune, ce qui a été assez moyen vu que cela m'a bouché la vue pour la fin du concert.
Mais autrement, Mick Jagger prend des rides, mais bouge toujours autant, court, danse, saute... et à noter aussi que sa voix semble ne pas faiblir tant que cela, avec le même grain au fil de ces dernières années, contrairement à un Paul McCartney par exemple. Sympa aussi de le voir jouer de la guitare et de l'harmonica.
Les autres membres assurent toujours autant. Clairement, Keith Richards prend un coup de vieux, Charlie Watts encore plus, mais il gère encore bien, même si ses solos semblent un peu brouillons la plupart du temps. Mais Ron Wood le complète parfaitement. Keith Richards a toujours le droit à ses deux chansons réglementaires, avec le constant "Before they make me run", chantées aux trois concerts (plus une différente à chaque fois).
Côté setlist justement, les incontournables ont été jouées aux trois concerts, ouvrant avec "Start me up" ici et fermant, comme à Paris, avec "You can't always get what you want" (avec à Rio une chorale locale pour les choeurs) et "(I can't get no) satisfaction". Seules nouveautés pour Rio par rapport aux deux précédents : "Out of control", le récent "Doom and gloom", mais aussi "Angie" (dont j'ai pas trop trop aimé la version). "Like a Rolling Stone" a été jouée dans le cadre d'un vote du public. J'aurais préféré "She's a rainbow", jouée au Chili précédemment.
Enfin, je dois répéter mes chaleureux encouragements aux Rolling Stones qui font appel à de vrais cuivres pour les accompagner sur scène, ce qui constitue une vraie plus-value par rapport à des artistes se contentant de synthés (oui Paul McCartney, je m'adresse à toi !)...
En conclusion, malgré les années qui passent, c'est encore un bonheur de voir les Rolling Stones sur scène. Leur musique géniale reste, de même que l'énergie et l'enthousiasme. Pour combien de temps encore ?
samedi 27 février 2016
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