lundi 23 septembre 2024

Concert : Sam Smith - Paléo Festival

Comme je l'expliquais dans le post précédent, ma présence au Paléo cette année était uniquement due à l'appréciation démesurée de ma chère et tendre pour Sam Smith. 

L'an dernier, son passage dans le canton de Vaud avait eu lieu au Montreux Jazz Festival et nous y étions (j'en avais écrit un compte rendu ici même). En résumé, cela avait été une agréable surprise : un show impressionnant autant côté mise en scène que musicalement. 

Sur la plaine de l'Asse, le Britannique avait, comme Nile Rodgers avant lui, droit à la Grande Scène pour un horaire assez tardif, peu avant minuit dans mon souvenir. Le décor de la scène accueillant Sam Smith n'avait que peu changé comparé à l'an dernier. Il y avait toujours ce géant doré allongé qui prenait quasiment tout l'espace. Les parois l'entourant étaient par contre recouvertes de graffitis. Ce n'était pas le cas l'an dernier. 

Musiciens, choristes et danseurs n'avaient pas changé non plus, arborant toujours des costumes bien classes. Et que dire évidemment de la star, qui a à peine fait évoluer sa garde-robe pour un look aussi androgyne qu'extravagant. Il revendique toujours autant la liberté de vivre et de paraître. 

On était clairement dans la continuité de la tournée "Gloria" de l'an dernier, donc très peu de changements dans la setlist en dehors d'une ou deux chansons, de même que l'ordre des morceaux qui a à peine varié. Comme l'an dernier, Sam Smith évacuait ses premiers tubes les plus anciens "Stay with me" et "I'm not the only one" dès le début du concert, mais ces derniers mettent tellement bien en lumière sa fabuleuse voix, très bien accompagnée par ses excellents choristes, que le show envoie une belle claque direct.

La suite, comme l'an dernier, m'a moins emballé car je ne connais pas beaucoup mieux ses chansons que l'an dernier, mais le concert reste plutôt agréable à suivre, avec notamment une troupe de danseurs particulièrement mise en valeur, se déhanchant sur des chorégraphies toujours plus suggestives les unes que les autres. 

La luxure de la mise en scène et des costumes est, comme l'an dernier, montée crescendo jusqu'au final avec "Gloria" et "Unholy" à ne pas mettre devant les yeux les plus chastes...

Sam Smith a donc une nouvelle fois proposé au public suisse une prestation solide musicalement et brillante visuellement. Ne manquait pour moi juste la surprise de l'an dernier, ne m'attendant pas du tout à voir ça car je l'imaginais bien plus sage. Mais j'étais heureux de voir que le concert pouvait être aussi bon à l'extérieur qu'à l'intérieur. Chapeau Mr Smith. 

vendredi 6 septembre 2024

Concert : Nile Rodgers & Chic - Paléo Festival

Cette année, la programmation de Paléo ne m'enchantait guère et, si cela n'avait tenu qu'à moi, je n'y serais pas allé. Mais ma chère et tendre est accro à Sam Smith, qui se présentait sur la plaine de l'Asse, alors nous y voici aussi. 

Avant que le Britannique n'enflamme la Grande Scène, celle-ci était occupée par une légende du funk et du disco, Nile Rodgers, et son groupe Chic. Je connais bien sûr l'Américain de nom, de réputation et pour ses plus grands succès, et j'apprécie plutôt, mais il est vrai qu'il ne me serait jamais venu en tête d'aller spécifiquement le voir en concert. 

Ce fut néanmoins un excellent moment. Musical déjà avec des pointures aux instruments et aussi vocal avec des choristes incroyables, lui-même chantant très peu au final. 

Evidemment, sa setlist ressemblait à un best of qui permettait de se remémorer que Nile Rodgers est derrière un sacré nombre de tubes, les siens, mais aussi certains de Madonna, David Bowie, Diana Ross, Sister Sledge, Beyoncé, Daft Punk, Duran Duran ou même Sheila.

Et ce qui est chouette, c'est que le New-Yorkais racontait la genèse de chaque morceau qu'il allait jouer, avec beaucoup de malice et une pointe d'arrogance, mais bien légitime. J'imagine qu'il doit ressasser les mêmes anecdotes à chaque concert, mais comme il s'agissait d'une première pour moi, c'était un vrai plaisir.

Dans un décor assez sobre, Nile Rodgers et son groupe ont néanmoins mis le feu et fait danser le nombreux public comme jamais. L'ambiance était joyeuse et très énergique, un vrai plaisir et donc au final une belle opportunité d'avoir pu assister à ce concert.