Comme je l'expliquais dans le post précédent, ma présence au Paléo cette année était uniquement due à l'appréciation démesurée de ma chère et tendre pour Sam Smith.
L'an dernier, son passage dans le canton de Vaud avait eu lieu au Montreux Jazz Festival et nous y étions (j'en avais écrit un compte rendu ici même). En résumé, cela avait été une agréable surprise : un show impressionnant autant côté mise en scène que musicalement.
Sur la plaine de l'Asse, le Britannique avait, comme Nile Rodgers avant lui, droit à la Grande Scène pour un horaire assez tardif, peu avant minuit dans mon souvenir. Le décor de la scène accueillant Sam Smith n'avait que peu changé comparé à l'an dernier. Il y avait toujours ce géant doré allongé qui prenait quasiment tout l'espace. Les parois l'entourant étaient par contre recouvertes de graffitis. Ce n'était pas le cas l'an dernier.
Musiciens, choristes et danseurs n'avaient pas changé non plus, arborant toujours des costumes bien classes. Et que dire évidemment de la star, qui a à peine fait évoluer sa garde-robe pour un look aussi androgyne qu'extravagant. Il revendique toujours autant la liberté de vivre et de paraître.
On était clairement dans la continuité de la tournée "Gloria" de l'an dernier, donc très peu de changements dans la setlist en dehors d'une ou deux chansons, de même que l'ordre des morceaux qui a à peine varié. Comme l'an dernier, Sam Smith évacuait ses premiers tubes les plus anciens "Stay with me" et "I'm not the only one" dès le début du concert, mais ces derniers mettent tellement bien en lumière sa fabuleuse voix, très bien accompagnée par ses excellents choristes, que le show envoie une belle claque direct.
La suite, comme l'an dernier, m'a moins emballé car je ne connais pas beaucoup mieux ses chansons que l'an dernier, mais le concert reste plutôt agréable à suivre, avec notamment une troupe de danseurs particulièrement mise en valeur, se déhanchant sur des chorégraphies toujours plus suggestives les unes que les autres.
La luxure de la mise en scène et des costumes est, comme l'an dernier, montée crescendo jusqu'au final avec "Gloria" et "Unholy" à ne pas mettre devant les yeux les plus chastes...
Sam Smith a donc une nouvelle fois proposé au public suisse une prestation solide musicalement et brillante visuellement. Ne manquait pour moi juste la surprise de l'an dernier, ne m'attendant pas du tout à voir ça car je l'imaginais bien plus sage. Mais j'étais heureux de voir que le concert pouvait être aussi bon à l'extérieur qu'à l'intérieur. Chapeau Mr Smith.