Oh oui, ça commence à faire beaucoup... Mais quand j'ai vu qu'Ayo. était de retour sur scène, je n'ai pu m'empêcher d'aller voir de quoi ça avait l'air. Il faut dire que ça faisait plus d'un an qu'elle ne s'était pas produite sur scène à Paris, et encore, c'était juste qques morceaux pour le "Peace One Day". Entre temps, elle s'est posée, a eu un bébé, commencé à préparer son troisième album et a bien dû faire qques apparitions ici et là, mais rien de très concret scéniquement parlant.
Cet événement à l'Olympia, c'était donc histoire de refaire doucement surface, avec une bonne action (une cagnotte reversée à l'Unicef dont elle est la marraine) et une bonne intention aussi avec l'invitation de qques guests de luxe.
Bien entendu, la salle était comble. Une aubaine pour la première partie, la jeune chanteuse australienne (mais très francophone) Emilie Gassin. Je ne connaissais pas et je pense qu'elle a encore du chemin à parcourir. Accompagnée d'un guitariste/violoniste, elle nous a chanté qques ballades folk pas désagréables, mais loin d'être très originales dans cet univers musical là.
Après une loooooooooooongue pause, Ayo. est enfin apparue à nous... toujours aussi splendide. Son groupe a encore changé, peut-être pas tous les membres, mais une bonne partie, et ça reste anglophone. Le concert, très long, fut ainsi l'occasion pour la chanteuse d'interpréter les morceaux incontournables de ses deux premiers albums (avec en plus le "And it's supposed to be love" en hommage à Abbey Lincoln, décédée il y a peu et un medley tonique de reprises dont "Single Lady" de Beyoncé !), mais également de nous faire découvrir plusieurs chansons de son prochain opus à venir, qui sortira en mars.
Et il y a vraiment de quoi être optimiste tellement ces morceaux sont toujours éclatants de fougue, de rythme et de sincérité. Tout comme la performance d'Ayo. sur scène qui fut une nouvelle fois éblouissante. Alors oui, parfois elle parle/chante trop, improvise trop ou danse même trop ! Mais il y a tellement de naturel et d'émotion chez elle qu'on lui pardonne ces qques longueurs.
Au menu des invités, que du beau monde. D'abord, ce fut Matthieu Chedid ("M") qui est venu l'accompagner à la guitare sur l'une de ses nouvelles chansons (je crois qu'ils ont collaboré ensemble sur le prochain album d'ailleurs). Puis l'inattendu Jean-Louis Aubert, venu partager également ses riffs ravageurs tout au long d'un morceau devenu boeuf interminable... Il était en compagnie de Daniel Bravo, l'un des membres de Tryo, aux percussions. Et pour finir, le père du clavier d'Ayo., un vieux monsieur très sage, mais incroyable chanteur de gospel.
A ce propos, on ne sait pas si qque chose a vraiment changé dans la foi d'Ayo., mais on aura remarqué une forte tendance à parler de Dieu, dans ses chansons ou en dehors, beaucoup plus qu'auparavant. Mais c'est un détail.
Ce fut donc un concert, comme d'habitude avec Ayo., très riche et festif avant tout. La chanteuse a une générosité et une voix qui a peu d'égal et on ne peut qu'être impatient d'une part d'écouter son nouvel album à venir et d'autre part de la revoir à nouveau sur scène. Rendez-vous en mars !
mardi 30 novembre 2010
samedi 27 novembre 2010
Concert : Tété - Zénith
Et revoilà Tété, de retour à Paris après une longue tournée à travers le pays pour promouvoir son dernier album, "Le Premier clair de l'aube". Et nous l'avions vu justement, au tout début, à la Cigale, pour un show tonique comme il sait le faire.
Nous voici cette fois avec une salle bien plus grande et un public au rendez-vous. On avait été déçu par sa première partie de la dernière fois, Yom from Mars. Quelle belle surprise cette fois de retrouver ce bon vieux Jeff Lang, qui fut jadis, sa première partie à l'Olympia. Je vous avais conté ce concert il y a qques posts, tout comme le concert de Jeff Lang en solo d'ailleurs.
Bref, l'Australien a rasé sa barbe et s'est accompagné d'un jeune et très bon bassiste. Son folk/blues est toujours aussi sombre, avec qques éclaircies, et on apprécie surtout son jeu de guitare, toujours aussi technique et raffiné.
Le show de Tété fut lui beaucoup plus flamboyant évidemment, avec une playlist proche de celle interprétée qques mois plus tôt à la Cigale, mais largement plus rôdée, et avec également plus de laisser-aller et d'improvisation. Le chanteur s'est fendu à nouveau d'une jolie reprise de "Blister in the sun" des Violent Femmes et d'une seconde, inédite et solo sur scène, de "Still loving you", des Scorpions ! Et ça l'a fait !
Ce qui est fou avec Tété, c'est cette énergie sans relâche, ce rythme incroyable mis à chaque chanson et si on entend moins ses fabuleux textes en concert, on apprécie une vraie belle musicalité. Car il était aussi doté de deux excellents acolytes, un batteur et un contrebassiste.
Et on n'oublie pas de joyeux invités sur scène... A chaque fois, Tété s'est mis de côté, comme simple musicien. Le premier de ces guests, c'était Féfé, ex-Saïan Supa Crew, pour interpréter son titre, "Dans ma rue", qu'une bonne partie du public a repris joyeusement en choeur. Grosse énergie donc, et ça ne s'est pas calmé avec la venue du deuxième invité, l'excellent Abd Al Malik, en pleine promo de son nouvel album. Et il nous a interprété son nouveau single très sympa, "Ma Jolie", sans oublier de nous proposer la petite danse qui va avec... Jeff Lang aura lui aussi droit de revenir sur scène pour accompagner Tété sur qques titres dont une magnifique interprétation en duo et en acoustique du "Premier clair de l'aube", le meilleur morceau du concert selon moi.
Tété s'autorisera enfin une petite balade à travers le public, en jouant de la guitare, en fosse comme dans les gradins, et un deuxième rappel légèrement inattendu et évidemment fort apprécié. Je ne sais pas si je ferai de ce concert mon préféré parmi les trois que j'ai vu de Tété car c'est tout de même moins appréciable en grande salle, mais cela reste un show de toute beauté avec toujours une super énergie, un discours cool et rigolo, et une très belle atmosphère.
Nous voici cette fois avec une salle bien plus grande et un public au rendez-vous. On avait été déçu par sa première partie de la dernière fois, Yom from Mars. Quelle belle surprise cette fois de retrouver ce bon vieux Jeff Lang, qui fut jadis, sa première partie à l'Olympia. Je vous avais conté ce concert il y a qques posts, tout comme le concert de Jeff Lang en solo d'ailleurs.
Bref, l'Australien a rasé sa barbe et s'est accompagné d'un jeune et très bon bassiste. Son folk/blues est toujours aussi sombre, avec qques éclaircies, et on apprécie surtout son jeu de guitare, toujours aussi technique et raffiné.
Le show de Tété fut lui beaucoup plus flamboyant évidemment, avec une playlist proche de celle interprétée qques mois plus tôt à la Cigale, mais largement plus rôdée, et avec également plus de laisser-aller et d'improvisation. Le chanteur s'est fendu à nouveau d'une jolie reprise de "Blister in the sun" des Violent Femmes et d'une seconde, inédite et solo sur scène, de "Still loving you", des Scorpions ! Et ça l'a fait !
Ce qui est fou avec Tété, c'est cette énergie sans relâche, ce rythme incroyable mis à chaque chanson et si on entend moins ses fabuleux textes en concert, on apprécie une vraie belle musicalité. Car il était aussi doté de deux excellents acolytes, un batteur et un contrebassiste.
Et on n'oublie pas de joyeux invités sur scène... A chaque fois, Tété s'est mis de côté, comme simple musicien. Le premier de ces guests, c'était Féfé, ex-Saïan Supa Crew, pour interpréter son titre, "Dans ma rue", qu'une bonne partie du public a repris joyeusement en choeur. Grosse énergie donc, et ça ne s'est pas calmé avec la venue du deuxième invité, l'excellent Abd Al Malik, en pleine promo de son nouvel album. Et il nous a interprété son nouveau single très sympa, "Ma Jolie", sans oublier de nous proposer la petite danse qui va avec... Jeff Lang aura lui aussi droit de revenir sur scène pour accompagner Tété sur qques titres dont une magnifique interprétation en duo et en acoustique du "Premier clair de l'aube", le meilleur morceau du concert selon moi.
Tété s'autorisera enfin une petite balade à travers le public, en jouant de la guitare, en fosse comme dans les gradins, et un deuxième rappel légèrement inattendu et évidemment fort apprécié. Je ne sais pas si je ferai de ce concert mon préféré parmi les trois que j'ai vu de Tété car c'est tout de même moins appréciable en grande salle, mais cela reste un show de toute beauté avec toujours une super énergie, un discours cool et rigolo, et une très belle atmosphère.
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