mardi 30 novembre 2010

Concert : Ayo. - Olympia

Oh oui, ça commence à faire beaucoup... Mais quand j'ai vu qu'Ayo. était de retour sur scène, je n'ai pu m'empêcher d'aller voir de quoi ça avait l'air. Il faut dire que ça faisait plus d'un an qu'elle ne s'était pas produite sur scène à Paris, et encore, c'était juste qques morceaux pour le "Peace One Day". Entre temps, elle s'est posée, a eu un bébé, commencé à préparer son troisième album et a bien dû faire qques apparitions ici et là, mais rien de très concret scéniquement parlant.

Cet événement à l'Olympia, c'était donc histoire de refaire doucement surface, avec une bonne action (une cagnotte reversée à l'Unicef dont elle est la marraine) et une bonne intention aussi avec l'invitation de qques guests de luxe.

Bien entendu, la salle était comble. Une aubaine pour la première partie, la jeune chanteuse australienne (mais très francophone) Emilie Gassin. Je ne connaissais pas et je pense qu'elle a encore du chemin à parcourir. Accompagnée d'un guitariste/violoniste, elle nous a chanté qques ballades folk pas désagréables, mais loin d'être très originales dans cet univers musical là.

Après une loooooooooooongue pause, Ayo. est enfin apparue à nous... toujours aussi splendide. Son groupe a encore changé, peut-être pas tous les membres, mais une bonne partie, et ça reste anglophone. Le concert, très long, fut ainsi l'occasion pour la chanteuse d'interpréter les morceaux incontournables de ses deux premiers albums (avec en plus le "And it's supposed to be love" en hommage à Abbey Lincoln, décédée il y a peu et un medley tonique de reprises dont "Single Lady" de Beyoncé !), mais également de nous faire découvrir plusieurs chansons de son prochain opus à venir, qui sortira en mars.

Et il y a vraiment de quoi être optimiste tellement ces morceaux sont toujours éclatants de fougue, de rythme et de sincérité. Tout comme la performance d'Ayo. sur scène qui fut une nouvelle fois éblouissante. Alors oui, parfois elle parle/chante trop, improvise trop ou danse même trop ! Mais il y a tellement de naturel et d'émotion chez elle qu'on lui pardonne ces qques longueurs.

Au menu des invités, que du beau monde. D'abord, ce fut Matthieu Chedid ("M") qui est venu l'accompagner à la guitare sur l'une de ses nouvelles chansons (je crois qu'ils ont collaboré ensemble sur le prochain album d'ailleurs). Puis l'inattendu Jean-Louis Aubert, venu partager également ses riffs ravageurs tout au long d'un morceau devenu boeuf interminable... Il était en compagnie de Daniel Bravo, l'un des membres de Tryo, aux percussions. Et pour finir, le père du clavier d'Ayo., un vieux monsieur très sage, mais incroyable chanteur de gospel.

A ce propos, on ne sait pas si qque chose a vraiment changé dans la foi d'Ayo., mais on aura remarqué une forte tendance à parler de Dieu, dans ses chansons ou en dehors, beaucoup plus qu'auparavant. Mais c'est un détail.

Ce fut donc un concert, comme d'habitude avec Ayo., très riche et festif avant tout. La chanteuse a une générosité et une voix qui a peu d'égal et on ne peut qu'être impatient d'une part d'écouter son nouvel album à venir et d'autre part de la revoir à nouveau sur scène. Rendez-vous en mars !

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