dimanche 4 décembre 2011

Concert : Cansei de ser sexy (CSS) - La Gaîté Lyrique

Allez, dernier concert de l'année puisque je pouvais toujours rêver pour avoir des places pour celui de Coldplay dans 10 jours. De toute manière, je ne serai pas là. Et une nouvelle salle à découvrir, La Gaîté Lyrique, ancien grand théâtre rénové pour accueillir un centre culturel dédié aux arts numériques.

A l'intérieur, beaucoup de choses à voir, dont une salle de concert, pas très grande, mais à la jolie sobriété. Le concert qui nous concernait était donc celui des Brésiliens foutraques de CSS (Cansei de ser sexy) que j'ai découvert un peu par hasard il y a quelques années. Et j'aime beaucoup leur pop-rock-électro variée et le charisme de leur mignonne petite chanteuse survoltée surnommée Lovefoxxx.

La première partie a été assurée par le groupe canadien, Dance yourself to death, soit du rock sombre, mais très bien interprété par sa chanteuse/bassiste. Le reste du groupe est d'ailleurs exclusivement féminin (l'excellente guitariste et la "claviériste" dont le genre peut tout de même laisser hésitant), en dehors du batteur. En tout cas, leur set a bien plu au public et c'était amplement mérité. Un groupe à suivre.

Dans le genre féminin, CSS n'est pas mal non plus puisque les deux tiers des membres sont des femmes (chanteuse, les deux guitaristes et la "claviériste"). Seuls le bassiste et le batteur sont des hommes et ils sont en retrait.

Leur arrivée sur scène fut aussi fracassante que leur musique, emballant tout de suite le public, complètement dément. Le show fut évidemment en grande partie assuré par la loufoque Lovefoxxx, qui a commencé le concert avec une gigantesque perruque afro et très habillée, terminant presque entièrement dévêtue !

La performance de la chanteuse brésilienne d'origine japonaise était vraiment incroyable, tant dans les chorégraphies déjantées que dans ses sauts répétés dans le public qu'elle invita à monter sur scène à la fin ! Vocalement, c'était un peu moins ça, souvent fausse dans les chansons les plus mélodiques.

Mais qu'importe, l'ambiance de folie mise par le groupe fut le plus important. Côté set-list, je ne suis pas encore un grand spécialiste, mais il me semble que la plupart des morceaux des deux derniers albums ont été joués, notamment mes quelques préférés.

CSS en live, ça vaut donc vraiment son pesant de cacahuètes, et c'est même radicalement différent des albums. Les morceaux s'en retrouvent beaucoup plus rock et beaucoup moins électro-pop, et c'est pas plus mal pour certains. Voilà longtemps que je n'avais pas vu un show de cette teneur dans une petite salle, un grand bravo et vivement le prochain passage en terre française!

vendredi 2 décembre 2011

Concert : Paul McCartney - Bercy

Deux ans après son dernier passage à Paris, Paul McCartney nous a gratifié d'une nouvelle visite, toujours à Bercy, dans le cadre de son "Band on the run Tour" européen. Et cette fois-ci, je ne sais pour quel engouement, le concert fut complet dès le premier jour de mise en vente des billets. Forcément, j'en étais.

Contrairement à la dernière fois, je me suis pointé qques heures en avance histoire de pas me retrouver trop loin dans une fosse pleine à craquer. Ma position fut donc plutôt bonne, dans l'axe de la scène, à qques dizaines de mètres.

Comme toujours, aucune partie prévue ou presque (une sorte de DJ passant des reprises en anglais ou français des chansons des Beatles + la grande et jolie fresque "historique" retraçant en chanson et en vidéo les grands moments de la carrière de Paul McCartney), mais en revanche beaucoup de vedettes dans les gradins : Calogero, Pascal Obispo, Laurent Voulzy, Francis Cabrel, Lenny Kravitz, Guillaume Durand, etc.

Puis, après pas mal de retard, l'ex-Beatles a enfin débarqué sur scène, accompagné de son fidèle groupe, toujours aussi pro, mais pas plus emballant qu'à chaque fois (sauf Abe Laboriel Jr à la batterie). Heureusement, Paul McCartney, malgré son cabotinage parfois exaspérant, assure le show à lui tout seul, variant les instruments (piano, guitare électrique ou sèche, mandoline, ukulélé...) et les signes pour tout le monde (jusqu'à une séance de signature d'autographe pour privilégiés sur scène dont on se serait bien passé).

Côté set-list, on ne change pas les vieilles recettes et, à part qques exceptions, c'était quasiment la même qu'il y a deux ans. Seules les nouveautés font que j'ai sans doute un peu plus apprécié ce concert-ci. Parmi celles-ci : "The Night before", "Nineteen hundred eighty five" (l'une de mes chansons préférées des Wings et du concert), "The Word" couplée à un bout de "All you need is love", "Come and get it". On a aussi eu droit à une reprise, "San Francisco Bay Blues", dédiée à une personne dont je n'ai pas vraiment compris le nom.

Au final, les (gros) shows de Paul McCartney se suivent et se ressemblent, mais l'ex-Beatles paraît toujours en forme et on ne peut qu'apprécier sa capacité à offrir un très grand spectacle (toujours plus de feux d'artifice pour "Live and let die") de près de 3 heures. Certes, il n'y a aucune véritable surprise voire de place à l'improvisation (même ses blagues commencent à sentir le formol), mais on ne boudera pas notre plaisir d'avoir vu, une fois de plus, cette légende vivante en live.