vendredi 2 décembre 2011

Concert : Paul McCartney - Bercy

Deux ans après son dernier passage à Paris, Paul McCartney nous a gratifié d'une nouvelle visite, toujours à Bercy, dans le cadre de son "Band on the run Tour" européen. Et cette fois-ci, je ne sais pour quel engouement, le concert fut complet dès le premier jour de mise en vente des billets. Forcément, j'en étais.

Contrairement à la dernière fois, je me suis pointé qques heures en avance histoire de pas me retrouver trop loin dans une fosse pleine à craquer. Ma position fut donc plutôt bonne, dans l'axe de la scène, à qques dizaines de mètres.

Comme toujours, aucune partie prévue ou presque (une sorte de DJ passant des reprises en anglais ou français des chansons des Beatles + la grande et jolie fresque "historique" retraçant en chanson et en vidéo les grands moments de la carrière de Paul McCartney), mais en revanche beaucoup de vedettes dans les gradins : Calogero, Pascal Obispo, Laurent Voulzy, Francis Cabrel, Lenny Kravitz, Guillaume Durand, etc.

Puis, après pas mal de retard, l'ex-Beatles a enfin débarqué sur scène, accompagné de son fidèle groupe, toujours aussi pro, mais pas plus emballant qu'à chaque fois (sauf Abe Laboriel Jr à la batterie). Heureusement, Paul McCartney, malgré son cabotinage parfois exaspérant, assure le show à lui tout seul, variant les instruments (piano, guitare électrique ou sèche, mandoline, ukulélé...) et les signes pour tout le monde (jusqu'à une séance de signature d'autographe pour privilégiés sur scène dont on se serait bien passé).

Côté set-list, on ne change pas les vieilles recettes et, à part qques exceptions, c'était quasiment la même qu'il y a deux ans. Seules les nouveautés font que j'ai sans doute un peu plus apprécié ce concert-ci. Parmi celles-ci : "The Night before", "Nineteen hundred eighty five" (l'une de mes chansons préférées des Wings et du concert), "The Word" couplée à un bout de "All you need is love", "Come and get it". On a aussi eu droit à une reprise, "San Francisco Bay Blues", dédiée à une personne dont je n'ai pas vraiment compris le nom.

Au final, les (gros) shows de Paul McCartney se suivent et se ressemblent, mais l'ex-Beatles paraît toujours en forme et on ne peut qu'apprécier sa capacité à offrir un très grand spectacle (toujours plus de feux d'artifice pour "Live and let die") de près de 3 heures. Certes, il n'y a aucune véritable surprise voire de place à l'improvisation (même ses blagues commencent à sentir le formol), mais on ne boudera pas notre plaisir d'avoir vu, une fois de plus, cette légende vivante en live.

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