Son nom ne vous dit sans doute pas grand chose, mais ce petit bonhomme a vécu dans l'ombre des plus grands. Camarade de classe de Lou Reed, il a oeuvré dans son sillage ainsi que dans celui de Bruce Springsteen, Paul Simon, Bob Marley ou encore Bob Dylan. De toutes ces amitiés, Garland Jeffreys a retiré beaucoup d'influence et un style du coup très polyvalent, allant du rock brut au reggae en passant par de la pop exotique.
Le rocker new-yorkais a traversé les décennies tranquillement au rythme d'une douzaine d'albums, de plus en plus espacés au fil des années. Pour ma part, c'est par hasard, grâce à son plus gros tube, "Wild in the streets", que je l'ai connu, il y a environ trois ans. C'est pour moi l'une des meilleures chansons rock de tous les temps, rien que ça.
Alors quand j'ai aperçu que le petit (et gros, les années passent) Garland était dans la place, je n'ai pas hésité, d'autant plus que le concert avait lieu au Divan du Monde, une petite salle que j'aime beaucoup pour la proximité idéale donnée au public d'avec l'artiste. Si vous m'avez bien lu, c'est là que j'avais vu Jeff Lang. Lors de ce dernier concert, j'avais pu rencontrer Tété dans le public (Jeff Lang avait été sa première partie à l'Olympia). Cette fois, c'est Antoine de Caunes qui était parmi nous, grand fan (et ami ?) de Garland Jeffreys depuis toujours.
En première partie, nous avons eu droit à un duo en solo. Le chanteur d'In Between, Frédéric, nous a expliqué que normalement ils étaient deux, mais pas ce soir-là. Ils sont évidemment français, chantant en anglais. Bon, ça chante bien, c'est du folk tout doux, tout mignon, mais quel ennui ! En plus, les chansons avaient toutes des titres hyper recherchés ("Home sweet home", "Song with no name", "The power of music"...) et ne parlons pas des paroles, vraiment simples et naïves. Bref, merci de l'effort, mais il y a encore du boulot.
A côté, Garland Jeffreys a fait l'effet d'une bombe et a déchaîné un public fort anglo-saxon et fort âgé, il faut bien le dire. Avec un super groupe (un guitariste old school à la Keith Richards, enchaînant les bières, un batteur placide tout aussi de la vie vieille et deux plus jeunes aux claviers et à la basse), le New Yorkais a tout donné, se mettant en transe sur chaque chanson qui, si je ne les connais pas toutes, étaient aussi bien récentes que plus anciennes.
La folie l'a gagné jusqu'à descendre chanter son rock jusque dans le public à deux reprises, même si la remontée sur scène fut loin d'être facile ! Je n'avais pas vu ça depuis Ayo., c'est dire l'événement ! En tout cas, énorme performance du vieux rocker qui nous a livré son répertoire avec bonheur, intensité et même deux rappels (dont un joli dernier avec son tube exotique, "Matador", joué à la guitare acoustique). Même si je ne connaissais pas tout, j'ai pu vibrer sur chaque chanson avec un climax, forcément, sur "Wild in the streets".
Je n'ai finalement pas eu souvent l'occasion de voir de vrais concerts de rock'n'roll dans ma vie et celui-là, dans une petite salle chauffée à blanc, a été juste exquis. L'ambiance anglo-saxonne m'a transporté ailleurs, avec Garland Jeffreys, au coeur d'un New York des années 1970 chaud comme la braise. Ce concert restera assurément comme l'un des meilleurs auxquels j'ai pu assister. Du grand show avec peu de moyens. Chapeau.
Alors quand j'ai aperçu que le petit (et gros, les années passent) Garland était dans la place, je n'ai pas hésité, d'autant plus que le concert avait lieu au Divan du Monde, une petite salle que j'aime beaucoup pour la proximité idéale donnée au public d'avec l'artiste. Si vous m'avez bien lu, c'est là que j'avais vu Jeff Lang. Lors de ce dernier concert, j'avais pu rencontrer Tété dans le public (Jeff Lang avait été sa première partie à l'Olympia). Cette fois, c'est Antoine de Caunes qui était parmi nous, grand fan (et ami ?) de Garland Jeffreys depuis toujours.
En première partie, nous avons eu droit à un duo en solo. Le chanteur d'In Between, Frédéric, nous a expliqué que normalement ils étaient deux, mais pas ce soir-là. Ils sont évidemment français, chantant en anglais. Bon, ça chante bien, c'est du folk tout doux, tout mignon, mais quel ennui ! En plus, les chansons avaient toutes des titres hyper recherchés ("Home sweet home", "Song with no name", "The power of music"...) et ne parlons pas des paroles, vraiment simples et naïves. Bref, merci de l'effort, mais il y a encore du boulot.
A côté, Garland Jeffreys a fait l'effet d'une bombe et a déchaîné un public fort anglo-saxon et fort âgé, il faut bien le dire. Avec un super groupe (un guitariste old school à la Keith Richards, enchaînant les bières, un batteur placide tout aussi de la vie vieille et deux plus jeunes aux claviers et à la basse), le New Yorkais a tout donné, se mettant en transe sur chaque chanson qui, si je ne les connais pas toutes, étaient aussi bien récentes que plus anciennes.
La folie l'a gagné jusqu'à descendre chanter son rock jusque dans le public à deux reprises, même si la remontée sur scène fut loin d'être facile ! Je n'avais pas vu ça depuis Ayo., c'est dire l'événement ! En tout cas, énorme performance du vieux rocker qui nous a livré son répertoire avec bonheur, intensité et même deux rappels (dont un joli dernier avec son tube exotique, "Matador", joué à la guitare acoustique). Même si je ne connaissais pas tout, j'ai pu vibrer sur chaque chanson avec un climax, forcément, sur "Wild in the streets".
Je n'ai finalement pas eu souvent l'occasion de voir de vrais concerts de rock'n'roll dans ma vie et celui-là, dans une petite salle chauffée à blanc, a été juste exquis. L'ambiance anglo-saxonne m'a transporté ailleurs, avec Garland Jeffreys, au coeur d'un New York des années 1970 chaud comme la braise. Ce concert restera assurément comme l'un des meilleurs auxquels j'ai pu assister. Du grand show avec peu de moyens. Chapeau.
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