J'ai refermé ma page des festivals de l'été en me rendant, fin juillet, à la clôture de Paléo (après donc en avoir fait l'ouverture quelques jours plus tôt). Cette fois, j'avais le temps, pas besoin de partir trop tôt et perdre le clou de la soirée, à savoir Indochine. Comme Louise Attaque, je ne les ai jamais vus en concert et même si je suis tout de même moins fan, je voulais voir ce que ça donnait, appréciant quelques classiques de leur répertoire.
Mais avant cela, j'ai été écouter en amuse-bouche sur la grande scène la chanteuse française Adé. Honte à moi visiblement, mais je n'en avais jamais entendu parler. Quelques extraits m'ont convaincu d'aller assister à son show, précédant celui d'Indochine. Ex-Therapie Taxi (que je ne connaissais pas non plus), Adé est donc en solo depuis deux ans et s'égaie dans une pop-country ma foi plutôt sympathique. Malgré son énergie, elle a eu un peu de mal à convaincre un public déjà venu s'installer pour Indochine, mais je vais tâcher de la suivre un peu plus désormais.
Puis, avant qu'Indochine n'arrive tardivement, peu avant 23h, j'ai juste été faire un tour vers la deuxième scène principale afin d'apercevoir Franz Ferdinand, groupe que j'apprécie depuis ses débuts et que je n'avais jamais vu en concert non plus. Mais Indochine étant la priorité, j'ai juste été voir quelques toniques morceaux au milieu d'un public venu nombreux et conquis.
Enfin, après le très beau feu d'artifice final (au son des différentes têtes d'affiche du festival), Indochine a débarqué avec ses gros sabots sur la grande scène. J'annonce un peu la couleur oui. Même si nous n'étions pas dans un stade, ce qui est désormais leur lieu de concert habituel, le groupe a apporté avec lui un maximum des éléments possibles : une avant-scène en demi-cercle au coeur du public, des images projetées sur tous les écrans possibles de la scène, des projections de confettis à gogo...
Impressionnant mais presque oppressant aussi, vu leur répertoire qui m'a paru bien plus "lourd" voire "bourrin" que je ne pensais. C'est pas du heavy metal non plus, mais c'est en tout cas très chargé au niveau du son et on comprenait à peine les paroles chantées à sa manière par Nicola Sirkis, seul rescapé de la formation originale.
Un leader très investi, haranguant constamment la foule, et pas dénué d'humour : "On est un groupe tellement vieux qu'on nous demande toujours de clôturer les festivals".
Un show puissant donc, mais duquel je suis passé à côté parce que, je pense, je ne connaissais finalement pas assez bien le répertoire d'Indochine - que j'aurais dû réviser, j'ai deux albums récents d'eux tout de même - et qu'il a fallu attendre évidemment la fin de la setlist pour que je sois réellement satisfait avec "J'ai demandé à la lune" et, forcément, "L'Aventurier". Il était déjà près d'1h du matin. Je n'ai peut-être tout simplement plus l'âge !